À Trouville, avec l’équipe de Jouy-les-Loges
On en avait rêvé et on l'a fait ! Lundi 11 juillet, toute notre équipe s'est embarquée pour une journée de vacances en bord de mer.
La joie était au rendez-vous, malgré une inquiétude devant l'absence au départ d'une mère et de sa fille suite à un malaise heureusement bien pris en charge par les secours). Deux heures de route plus tard, Trouville s'offrait à nous sous un ciel d'azur... Trois voitures pleines et une pause rafraichissement plus tard, nous étions arrivés. Bien vite, tout le monde s'est rafraichi au bord de l'eau, et les enfants, plus courageux, dans l'eau. Quel bonheur de les entendre s'écrier : « mais elle est salée la mer !». La mer taquine semblait se reculer à mesure que nous avancions. Sous le soleil de 13 heures, les parasols étaient bienvenus et pendant le pique-nique, les mouettes, avec gourmandise, nous surveillaient du coin de l’œil, tels les pigeons à Paris.
En début d'après-midi, nous avons quitté la plage et sa chaleur, car nous étions attendus avec les honneurs, dans l'atelier de Luc, qui nous avait réservé un coin ombragé pour déguster leurs spécialités. Il fallait voir les yeux pétillants de gourmandise des petits et des grands, quand arrivèrent les chefs-d’œuvre glacés et joliment décorés !
C'est sous le regard de Flaubert (cherchant du regard son Elisa Schlesinger, égérie connue à Trouville) que nous avons continué notre après-midi. Annie nous avait concocté un petit tour de Trouville tout à fait passionnant, au rythme pas du tout impressionnant du petit train touristique, s'arrêtant devant tous les monuments à découvrir. C'est ainsi que nous découvrîmes l'histoire de Trouville, village de pêcheurs, qui devint grâce aux toiles de Charles Mozin tombé sous le charme du lieu (1825) un haut-lieu du tout-Paris et de tout un tas d'artistes (les peintres impressionnistes bien sûr, dont Monet, mais aussi Proust qui y écrivit "à la recherche du temps perdu", ou Marguerite Duras qui s'était acheté un appartement aux Roches Noires, ancien hôtel de villégiature. Et nous avons serpenté le long des charmantes demeures à colombages ou des petits châteaux à tourelles bordant la plage. Dernier rendez-vous de la journée pour écrire une carte à notre famille manquant à l'appel avant de repartir, devant le Casino. Et l'on se disait en rigolant que ce jour-là, c'est nous qui avions gagné le jackpot ! Celui de la bonne humeur et de la fraternité !
Expérience à renouveler !
Bérengère Turquet